Prévention des risques cardiovasculaires : des chercheurs français lancent une vaste étude sur le potentiel de la santé connectée

coeur connecté

La santé connectée peut-elle permettre de mieux prévenir les maladies cardiovasculaires ? C’est la question à laquelle tente de répondre une équipe de recherche menée par des chercheurs de l’hôpital Bichat, de l’Inserm et de l’université Paris Diderot. Pour ce faire, un appel à volontaires national a été lancé du 20 novembre au 20 janvier 2018. L’objectif ? Recruter 5 000 personnes souhaitant évaluer leur risque cardiovasculaire, pour qui un programme sera proposé afin d’améliorer la gestion de leurs facteurs de risque (hypertension, diabète, cholestérol…).

Une évaluation sera ensuite menée pour déterminer si ce programme a pu aider à la prise en charge du risque cardiovasculaire, en particulier chez les personnes ne prenant pas le temps de consulter régulièrement leur médecin traitant ou celles ayant un accès limité aux soins. « Notre mission est de démontrer l’utilité des services de santé connectée, et surtout de déterminer quelles sont les populations qui peuvent en tirer le plus grand bénéfice », estime le Dr Boris Hansel, du centre de responsabilité de santé connectée de l’hôpital Bichat – Claude-Bernard, AP-HP, l’un des co-instigateurs de cette étude. Pour la première fois, souligne le chercheur, cette étude permettrait de comprendre à qui peut vraiment profiter ces solutions innovantes. Et ainsi, de mieux cibler les « services susceptibles d’améliorer notre système de santé ».

Pour participer à l’étude, rendez-vous sur www.medecine-connectee.fr et sur www.cardiosens.com

Thèmes : Emploi

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